Femarelle® (DT56a)
Symptômes de la ménopause et Femarelle® La santé osseuse : Les études La santé vaginale* ➠ Étude clinique: Atrophie vaginale*Santé Canada n’a pas approuvé Femarelle pour le traitement de l’atrophie vaginale; l’utiliser à cette fin serait considéré comme une utilisation hors indication.La thrombogénicité Cancer du sein* ➠ Étude préclinique de sécurité : Tissu de cancer du sein chez l'humain*L’utilisation de Femarelle n’est pas recommandée chez les patientes avec un cancer du sein.La toxicologie Résumé |
Symptômes de la ménopause et Femarelle®
Étude clinique : Symptômes de la ménopauseEfficacy and safety of Standard versus Low Dose of Femarelle for the Treatment of Menopausal Symptoms.Yoles I et al J. of Clin Exper Obstet Gynecol 2004; 31(2): 123-126
Conclusion : Femarelle® a atténué significativement les symptômes de la ménopause chez environ 75 % des patientes sans affecter l’épaisseur de l’endomètre ou les profils sanguins hormonaux. L’absence de changement dans les taux des hormones a révélé que le corps ne reconnaît pas Femarelle® comme un œstrogène, en dépit de son effet sur les récepteurs des œstrogènes dans les sites désignés.4
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Étude clinique : Femarelle® vs une hormonothérapie et un groupe témoin
Efficacy and safety of DT56a (Femarelle) compared to hormone therapy in Greek postmenopausal women. Labos G., Trakakis E. et al. J. Endocrinol. Invest. 2013
La thérapie hormonale est le traitement de choix pour le soulagement des symptômes de la ménopause depuis de nombreuses années; cependant des préoccupations sur les risques concomitants pour la santé à long terme ont cependant limité son utilisation. Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité et l’innocuité de Femarelle® comparativement à une hormonothérapie (Activelle®, Novo-Nordisk, 1 mg de 17ß-estradiol + 0.5mg d’acétate de noréthistérone) chez les femmes postménopausées symptomatiques.
Un total de 89 femmes postménopausées ont été étudiées de façon prospective. Les femmes ayant des symptômes climatères ont été réparties au hasard pour recevoir soit Femarelle® (n = 27) ou Activelle® (n = 26). Les femmes symptomatiques qui ne souhaitaient pas recevoir de traitement ont servi de groupe témoin (n = 36). Les symptômes de la ménopause ont été évalués lors de l’inclusion et à 12 mois avec l’indice Kupperman. Les taux de lipides et de lipoprotéines sériques, le taux de calcium, la densité minérale osseuse, l’épaisseur de l’endomètre et la mammographie ont également été évalués à l’inclusion et à 12 mois.
Résultats : Les femmes ayant reçu Femarelle® présentaient une diminution significative du score de Kupperman moyen (valeur p du test t apparié de 0,001). En ce qui concerne les scores des sous-échelles Kupperman, les femmes dans les deux groupes de traitement ont présenté une réduction significative des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Le score T de la densité minérale osseuse du rachis lombaire était significativement plus faible chez les femmes ne recevant aucun traitement par opposition aux deux groupes de traitement, qui n’ont présenté aucun changement significatif. Aucune différence n’a été détectée au niveau de la densité de l’os fémoral, de la classification de l’épaisseur de l’endomètre ou de la mammographie dans tous les groupes traités. De même, les taux de lipides ou de lipoprotéines sériques ne différaient pas entre les trois groupes.
Conclusion : Cette étude démontre l’efficacité de Femarelle® pour le soulagement des symptômes de la ménopause en comparaison directe avec une hormonothérapie (Activelle®). Femarelle® diminue les symptômes de la ménopause significativement et au même degré que l’hormonothérapie. Les femmes recevant du Femarelle® ou une hormonothérapie ne présentaient pas de variation de la densité minérale osseuse tandis que les femmes ne recevant pas de traitement présentaient une diminution de la DMO du rachis lombaire. Aucun changement de la classification de l’épaisseur de l’endomètre ou de la mammographie n’a été enregistré après 12 mois de traitement. Femarelle® peut servir d’alternative à l’hormonothérapie substitutive pour le soulagement des symptômes climatères chez les femmes postménopausées.19
Un total de 89 femmes postménopausées ont été étudiées de façon prospective. Les femmes ayant des symptômes climatères ont été réparties au hasard pour recevoir soit Femarelle® (n = 27) ou Activelle® (n = 26). Les femmes symptomatiques qui ne souhaitaient pas recevoir de traitement ont servi de groupe témoin (n = 36). Les symptômes de la ménopause ont été évalués lors de l’inclusion et à 12 mois avec l’indice Kupperman. Les taux de lipides et de lipoprotéines sériques, le taux de calcium, la densité minérale osseuse, l’épaisseur de l’endomètre et la mammographie ont également été évalués à l’inclusion et à 12 mois.
Résultats : Les femmes ayant reçu Femarelle® présentaient une diminution significative du score de Kupperman moyen (valeur p du test t apparié de 0,001). En ce qui concerne les scores des sous-échelles Kupperman, les femmes dans les deux groupes de traitement ont présenté une réduction significative des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Le score T de la densité minérale osseuse du rachis lombaire était significativement plus faible chez les femmes ne recevant aucun traitement par opposition aux deux groupes de traitement, qui n’ont présenté aucun changement significatif. Aucune différence n’a été détectée au niveau de la densité de l’os fémoral, de la classification de l’épaisseur de l’endomètre ou de la mammographie dans tous les groupes traités. De même, les taux de lipides ou de lipoprotéines sériques ne différaient pas entre les trois groupes.
Conclusion : Cette étude démontre l’efficacité de Femarelle® pour le soulagement des symptômes de la ménopause en comparaison directe avec une hormonothérapie (Activelle®). Femarelle® diminue les symptômes de la ménopause significativement et au même degré que l’hormonothérapie. Les femmes recevant du Femarelle® ou une hormonothérapie ne présentaient pas de variation de la densité minérale osseuse tandis que les femmes ne recevant pas de traitement présentaient une diminution de la DMO du rachis lombaire. Aucun changement de la classification de l’épaisseur de l’endomètre ou de la mammographie n’a été enregistré après 12 mois de traitement. Femarelle® peut servir d’alternative à l’hormonothérapie substitutive pour le soulagement des symptômes climatères chez les femmes postménopausées.19
Étude préclinique des mécanismes d'actions : Réactivité des régions du cerveau à Femarelle®
Brain region responsiveness to DT56a (Femarelle) administration on allopregnanolone and opiod content in ovariectomized rats. Genazzani A.R. et al. Menopause 2009
Il a été bien établi que certains neurotransmetteurs ont un effet positif sur divers symptômes vasomoteurs. L’alloprégnanolone réduit l’anxiété et a la capacité de calmer tandis que les bêta-endorphines agissent comme un analgésique dans le corps, engourdissant la douleur. Les bêta-endorphines augmentent aussi la détente et favorisent le bien-être. Les taux d’alloprégnanolone et de bêta-endorphines diminuent chez les rates ovariectomisées (OVX) et chez les femmes postménopausées. L’œstrogénothérapie est bien connue pour son effet bénéfique sur les symptômes vasomoteurs d’origine cérébrale comme les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et les changements d’humeur. On a aussi constaté que l’œstrogène augmente l’alloprégnanolone et améliore l’activité de la bêta-endorphine dans le cerveau. Sur la base de recherche précédente, Femarelle® a été examinée pour déterminer s’il aurait des effets similaires sur ces neurotransmetteurs comme le font les œstrogènes.
Cinq groupes de rates ovariectomisées (OVX) ont reçu un des traitements suivants pendant 14 jours :
DT56a (Femarelle®) à une dose de 6 mg/kg/jour, 12 mg/kg/jour, 60 mg/kg/jour ou 120 mg/kg/jour (soit l’équivalent de la dose recommandée pour les humains) ou E2 à une dose de 0,05 mg/kg/jour, avec deux groupes témoins, l’un composé de jeunes rates et le second de rates OVX. La concentration d’alloprégnanolone a été évaluée dans le lobe frontal et le lobe pariétal, l’hippocampe, l’hypothalamus, l’hypophyse antérieure et le sérum. La teneur en bêta-endorphine a été évaluée dans les lobes frontal et pariétal, l’hippocampe, l’hypothalamus, le lobe neurointermédiaire, l’hypophyse antérieure et le plasma.
Résultats : Femarelle® a causé une augmentation des taux d’alloprégnanolone (comparativement au placebo) dans toutes les régions testées du cerveau des rates OVX, montrant une courbe dose-effet classique avec un effet optimal à la dose de 120 mg/kg/jour. (figure 5 – Taux d’alloprégnanolone dans l’hypohyse antérieure) Dans certaines régions du cerveau, les taux d’alloprégnanolone obtenus étaient comparables à ceux des rates ovariectomisées traitées par E2. Femarelle® s’est également avéré augmenter les taux de bêta-endorphine dans certaines régions du cerveau des rates OVX. (Figure 6 – Taux de bêta-endorphine dans l’hippocampe) Ces régions comprennent l’hypothalamus, l’hippocampe, l’hypophyse antérieure et le lobe neurointermédiaire. Le traitement par Femarelle® a causé l’augmentation des taux de bêta-endorphine dans ces régions comme pour les rates traitées par E2.
Cinq groupes de rates ovariectomisées (OVX) ont reçu un des traitements suivants pendant 14 jours :
DT56a (Femarelle®) à une dose de 6 mg/kg/jour, 12 mg/kg/jour, 60 mg/kg/jour ou 120 mg/kg/jour (soit l’équivalent de la dose recommandée pour les humains) ou E2 à une dose de 0,05 mg/kg/jour, avec deux groupes témoins, l’un composé de jeunes rates et le second de rates OVX. La concentration d’alloprégnanolone a été évaluée dans le lobe frontal et le lobe pariétal, l’hippocampe, l’hypothalamus, l’hypophyse antérieure et le sérum. La teneur en bêta-endorphine a été évaluée dans les lobes frontal et pariétal, l’hippocampe, l’hypothalamus, le lobe neurointermédiaire, l’hypophyse antérieure et le plasma.
Résultats : Femarelle® a causé une augmentation des taux d’alloprégnanolone (comparativement au placebo) dans toutes les régions testées du cerveau des rates OVX, montrant une courbe dose-effet classique avec un effet optimal à la dose de 120 mg/kg/jour. (figure 5 – Taux d’alloprégnanolone dans l’hypohyse antérieure) Dans certaines régions du cerveau, les taux d’alloprégnanolone obtenus étaient comparables à ceux des rates ovariectomisées traitées par E2. Femarelle® s’est également avéré augmenter les taux de bêta-endorphine dans certaines régions du cerveau des rates OVX. (Figure 6 – Taux de bêta-endorphine dans l’hippocampe) Ces régions comprennent l’hypothalamus, l’hippocampe, l’hypophyse antérieure et le lobe neurointermédiaire. Le traitement par Femarelle® a causé l’augmentation des taux de bêta-endorphine dans ces régions comme pour les rates traitées par E2.
Conclusion: Cette étude a démontré que Femarelle® affecte positivement la neurostéroïdogénèse dans le cerveau et le système opioïdergique : Femarelle® exerce un effet semblable aux œstrogènes sur certaines régions liées à l’humeur, la cognition et le contrôle de l’homéostasie, présentant un schéma d’interaction spécifique avec le fonctionnement du cerveau. Ces résultats peuvent, en partie, expliquer l’effet clinique de Femarelle® sur les symptômes de la ménopause.5
Sondage post-commercialisation : Symptômes de la ménopause
Un sondage international post-commercialisation sur les symptômes de ménopause (POMMSIS) a été effectuée dans 5 pays : l’Inde, la Norvège, la Lituanie, l’Espagne et la Suède. Ces pays représentent 3 races : Indienne, Européenne du Nord et Méditerranéenne-Européenne.
2 022 femmes ont participé à ce sondage et l’âge moyen de leur ménopause était 51 ans (ET = 4,97). Le sondage a évalué le changement de plusieurs symptômes ménopausiques; les bouffées de chaleur (BC), la qualité du sommeil, la qualité de vie, les sueurs nocturnes, les maux de tête, les douleurs articulaires et musculaires. Ces symptômes étaient observés 1 semaine avant le traitement et après 4 semaines de traitement avec Femarelle®.
Un questionnaire détaillé sur les principaux symptômes de la ménopause a été rempli lors de l’inscription dans l’étude et après 4 semaines de traitement. Un journal quotidien évaluant le nombre et l’intensité des bouffées de chaleur a été rempli pendant 5 semaines, soit une semaine de référence sans traitement suivi par 4 semaines de traitement.
Résultats : Dans ce sondage, les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes étaient les symptômes les plus importants dans les 5 pays. Des différences culturelles peuvent être constatées en comparant le taux de tabagisme, le poids et même la façon dont les bouffées de chaleur ont été perçues dans les différents pays. Les femmes européennes étaient significativement plus lourdes que les femmes indiennes et la prévalence du tabagisme était plus haute en Europe. La perception des bouffées de chaleur était différente entre les climats chauds comme l’Espagne et l’Inde et les climats froids comme la Lituanie et la Norvège. Le pourcentage de ménopause naturelle vs induite chirurgicalement était également différent entre l’Inde et l’Europe.
Femarelle® s’est avéré soulager significativement les symptômes de la ménopause au cours des 2 premières semaines de traitement et cette tendance s’est poursuivie après 4 semaines de traitement dans tous les pays étudiés. (Figure 7 – Bouffées de chaleur avant et après 4 semaines de traitement). Une diminution statistiquement significative a été observée après 4 semaines de traitement.
2 022 femmes ont participé à ce sondage et l’âge moyen de leur ménopause était 51 ans (ET = 4,97). Le sondage a évalué le changement de plusieurs symptômes ménopausiques; les bouffées de chaleur (BC), la qualité du sommeil, la qualité de vie, les sueurs nocturnes, les maux de tête, les douleurs articulaires et musculaires. Ces symptômes étaient observés 1 semaine avant le traitement et après 4 semaines de traitement avec Femarelle®.
Un questionnaire détaillé sur les principaux symptômes de la ménopause a été rempli lors de l’inscription dans l’étude et après 4 semaines de traitement. Un journal quotidien évaluant le nombre et l’intensité des bouffées de chaleur a été rempli pendant 5 semaines, soit une semaine de référence sans traitement suivi par 4 semaines de traitement.
Résultats : Dans ce sondage, les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes étaient les symptômes les plus importants dans les 5 pays. Des différences culturelles peuvent être constatées en comparant le taux de tabagisme, le poids et même la façon dont les bouffées de chaleur ont été perçues dans les différents pays. Les femmes européennes étaient significativement plus lourdes que les femmes indiennes et la prévalence du tabagisme était plus haute en Europe. La perception des bouffées de chaleur était différente entre les climats chauds comme l’Espagne et l’Inde et les climats froids comme la Lituanie et la Norvège. Le pourcentage de ménopause naturelle vs induite chirurgicalement était également différent entre l’Inde et l’Europe.
Femarelle® s’est avéré soulager significativement les symptômes de la ménopause au cours des 2 premières semaines de traitement et cette tendance s’est poursuivie après 4 semaines de traitement dans tous les pays étudiés. (Figure 7 – Bouffées de chaleur avant et après 4 semaines de traitement). Une diminution statistiquement significative a été observée après 4 semaines de traitement.
Dans l’ensemble, 84,4 % ont déclaré que leurs bouffées de chaleur s’étaient améliorées ou beaucoup améliorées après 4 semaines de traitement par Femarelle® (figure 8 – Soulagement des symptômes après 4 semaines de traitement par Femarelle®)
Femeralle® a eu un plus grand effet sur les symptômes graves (7 bouffées de chaleur ou plus par jour au départ) et 92,2 % des femmes ont obtenu une réduction des bouffées de chaleur après 4 semaines de traitement. (Figure 9)
Conclusion: Les symptômes gênants de la ménopause se sont avérés être un phénomène interculturel, même si les symptômes peuvent varier selon les pays. Le traitement par Femarelle® a mené à une amélioration significative de tous les symptômes au cours du mois qu’a duré le traitement. Fait intéressant, l’effet de Femarelle® a été perçu comme bénéfique même au-delà de l’amélioration des symptômes spécifiques.20
Conclusion: Les symptômes gênants de la ménopause se sont avérés être un phénomène interculturel, même si les symptômes peuvent varier selon les pays. Le traitement par Femarelle® a mené à une amélioration significative de tous les symptômes au cours du mois qu’a duré le traitement. Fait intéressant, l’effet de Femarelle® a été perçu comme bénéfique même au-delà de l’amélioration des symptômes spécifiques.20